Se lancer dans une carrière aéronautique : quelles perspectives pour le métier de pilote de ligne ?

L’aviation civile continue de fasciner de nombreux passionnés, attirés par la promesse de voyages aux quatre coins du globe et d’une vue imprenable depuis le cockpit. Le métier de pilote de ligne séduit par son aura de prestige et d’aventure, mais quelles sont réellement les perspectives pour ceux qui se lancent dans cette carrière ?

Les compagnies aériennes, en constante recherche de nouveaux talents, offrent des opportunités intéressantes pour les jeunes diplômés des écoles de pilotage. La concurrence reste rude et les exigences en matière de formation et de compétences sont élevées. Avec l’essor des compagnies low-cost et le besoin croissant de mobilité, le secteur aérien promet néanmoins de belles perspectives d’évolution pour les années à venir.

A lire en complément : Pourcentage de charge obligatoire pour une SARL : ce qu'il faut savoir

Les défis et opportunités du métier de pilote de ligne

La courbe des recrutements de pilotes de ligne est de nouveau au plus haut en cette fin de Covid. Selon les avionneurs, ce ne sont pas moins de 200 000 embauches de pilotes qui sont prévues dans le monde d’ici cinq ans, si tout va bien. Le contexte actuel est donc favorable pour ceux qui souhaitent trouver un emploi de pilote de ligne. Les défis ne manquent pas.

Olivier Rigazio, commandant de bord chez Transavia et membre du bureau exécutif du SNPL, souligne que pendant la pandémie, 18 000 pilotes ont perdu leur emploi en Europe. Maintenant que les vols repartent, il faudra les remplacer. Les compagnies aériennes vont d’abord embaucher les pilotes les plus expérimentés. Puis, elles recruteront des plus jeunes, offrant ainsi une lueur d’espoir aux nouveaux diplômés.

A lire également : Comment gérer les imprévus en tant que chef de projet MOA

Compétences et formation

Geoffroy Bouvet, président de l’Association des professionnels navigants de l’aviation (Apna), note qu’il est intéressant de se former en période de sortie de crise, comme en cette fin 2022. Le besoin est monstrueux aux USA et fort en Asie, même si les jeunes pilotes doivent souvent débuter avec des employeurs aux salaires bas. Pour faire un bon pilote, Stéphane Larrieu, pilote à Air France, insiste sur l’importance des compétences techniques couplées à des soft skills telles que la gestion de la charge de travail, la vitesse de prise de décision et la communication.

Thomas Aoudia, directeur de la formation initiale d’Airbus Flight Academy, rappelle qu’il faut bien parler anglais et avoir une sensibilité aux impacts environnementaux des avions. Ces compétences sont devenues indispensables pour une carrière dans l’aviation moderne.

Les étapes clés pour devenir pilote de ligne

Pour ceux qui aspirent à une carrière dans l’aviation, suivre un parcours structuré est primordial. Selon Thierry de Basquiat, directeur de la formation au pilotage et des vols de l’ENAC, le candidat idéal commencera par intégrer une école de qualité. Il est recommandé de viser des institutions reconnues pour leur rigueur académique et pratique.

• La première étape consiste à obtenir une licence de pilote privé (PPL), qui permet de voler à titre de loisir.
• Il faut accumuler des heures de vol et passer au niveau supérieur avec une licence de pilote professionnel (CPL).
• Le candidat doit obtenir la licence de pilote de ligne (ATPL), indispensable pour piloter des avions commerciaux.

Le diplôme en poche, le jeune pilote devient copilote. Ce poste est souvent le point de départ d’une carrière dans l’aviation commerciale. Selon Stéphane Larrieu, directeur adjoint de la Mermoz Academy, le métier de pilote a considérablement évolué. Il souligne que les compétences techniques ne suffisent plus. La gestion de la charge de travail, la vitesse de prise de décision et une bonne communication sont désormais essentielles.

Thomas Aoudia, directeur de la formation initiale d’Airbus Flight Academy, rappelle que l’anglais est la langue de l’aviation. Un bon niveau est donc requis. Il faut être conscient des impacts environnementaux des avions. Les compagnies aériennes privilégient désormais des candidats ayant une sensibilité écologique.

Le secteur de l’aviation offre de nombreuses perspectives de carrière, mais il nécessite une préparation rigoureuse et continue. En suivant ces étapes clés, les aspirants pilotes peuvent ambitionner de rejoindre les rangs des grandes compagnies aériennes.

Perspectives d’évolution et avenir du métier

Le secteur aéronautique se relève progressivement de la crise sanitaire, avec des perspectives de recrutement optimistes. D’après les avionneurs, environ 200 000 embauches de pilotes sont prévues dans le monde d’ici cinq ans. Cette tendance marque un retournement après la période sombre du Covid, où 18 000 pilotes ont perdu leur emploi en Europe, selon Olivier Rigazio, commandant de bord chez Transavia et membre du bureau exécutif du SNPL.

Recrutement et formation

Le secteur se concentre d’abord sur l’embauche des pilotes expérimentés. Les compagnies aériennes ouvriront leurs portes aux jeunes diplômés. Olivier Rigazio souligne que, pour l’instant, les employeurs disposent d’un large choix de candidats. Se former en période de sortie de crise, comme le recommande Geoffroy Bouvet, président de l’Association des professionnels navigants de l’aviation (Apna), offre des opportunités intéressantes, surtout aux États-Unis et en Asie, où la demande est forte malgré des conditions parfois précaires.

Compétences et exigences

Le métier de pilote s’est complexifié. Stéphane Larrieu, pilote à Air France, insiste sur l’importance des soft skills : gestion de la charge de travail, rapidité de prise de décision et communication. Thomas Aoudia, directeur de la formation initiale d’Airbus Flight Academy, ajoute que la maîtrise de l’anglais et une sensibilité aux impacts environnementaux sont désormais des critères déterminants. Les compagnies aériennes recherchent des candidats non seulement techniquement compétents mais aussi conscients des enjeux écologiques.

Ces évolutions dessinent un avenir prometteur pour le métier de pilote de ligne, malgré les défis et les exigences toujours plus élevées.